Les principaux troubles du rythme chez le chien et le chat

Introduction
Associés ou non à des anomalies structurelles du cœur, les troubles du rythme cardiaque chez les carnivores domestiques peuvent être à l’origine de signe clinique. Il est donc important de savoir les identifier et évaluer leur sévérité pour pouvoir les traiter correctement.
Description
Cette présentation explore les dysrythmies cardiaques, des troubles du rythme affectant la fréquence, la régularité ou la conduction du cœur, avec des conséquences graves comme la syncope, l’insuffisance cardiaque ou la mort subite. Elle commence par une introduction à l’électrophysiologie cardiaque, mettant en lumière le rôle du nœud sinusal, du nœud auriculo-ventriculaire (AV) et du système de conduction ventriculaire pour maintenir un rythme cardiaque efficace.
La classification des dysrythmies distingue les bradyarythmies (rythmes lents) des tachyarythmies (rythmes rapides). Les bradyarythmies incluent la bradycardie sinusale, la dysfonction du nœud sinusal, dysfonction du nœud atrioventriculaire (bloc atrioventriculaire de premier, deuxième et troisième degré), le troubles de la conduction intraventriculaire et le syndrome du nœud sinusal malade (SSS), tandis que les tachyarythmies incluent la tachycardie sinusale, les tachycardie supraventriculaire et les tachycardie ventriculaire.
Le diagnostic repose sur l’anamnèse, l’ECG et des examens complémentaires comme le Holter et l’échocardiographie. Le traitement varie en fonction du type de dysrythmie et de sa cause sous-jacente, incluant des médicaments ou des interventions comme l’implantation d’un pacemaker ou une défibrillation.
Enfin, l’importance d’un diagnostic précoce et la nécessité d’adapter le traitement en fonction de l’évolution clinique font de l’examen électrocardiographique (ECG et Holter ECG) des outils indispensables pour la gestion des arythmies cardiaques.
Cas clinique rédigé par le DMV PUN GARCIA Andrés